Mirror’s Edge Catalyst : le monde vu par Faith
2015-06-26
Electronic Arts
Pourquoi la vue subjective est essentielle à la vision de DICE.
Dans Mirror’s Edge Catalyst, vous découvrez le monde à travers les yeux de Faith. DICE tient particulièrement à cette perspective à la première personne, c'est pourquoi Mirror’s Edge Catalyst est un jeu d'action-aventure en vue subjective.
La vue subjective fait partie intégrante de Mirror’s Edge, affirme le directeur de la conception, Erik Odeldahl. "L'essence même de Mirror’s Edge Catalyst consiste à vous placer dans la peau d'une Messagère et de vivre le destin de Faith. Vous suivez ainsi son évolution : elle s'acquitte d'abord de sa tâche sur les toits de Glass, puis réalise peu à peu qu'elle a le pouvoir de faire évoluer les choses pour le bien commun. Voir le monde à travers le regard de Faith et interagir avec celui-ci grâce à ses mains est une expérience absolument incontournable, selon nous."
Pour DICE, la vue à la première personne était une évidence, ce qui ne veut pas dire qu'elle a été simple à mettre en place. "Il est impossible de transposer un jeu à la troisième personne en jeu en vue subjective et de simplement croiser les doigts pour que cela fonctionne", explique Odeldahl. "On a passé énormément de temps à ajuster les mouvements à la première personne. On a aussi consacré beaucoup de temps au développement d'une ville qui soit à la fois réaliste et jouable selon cette perspective. Une ville vue d'un gratte-ciel ne ressemble en rien à la même ville vue de la rue. Généralement, dans les autres jeux, on peut cacher des choses au joueur derrière les murs ; mais là, c'était quasiment impossible pour nous. Le joueur a une vue tellement vaste quand Faith est tout en haut d'une tour qu'il fallait que tout reste cohérent."
TLe plus compliqué dans la vision de Mirror’s Edge Catalyst tient à son usage intensif du parkour — cet art d'atteindre votre destination le plus rapidement possible en faisant fi des obstacles.
Certaines personnes se sont spécialisées dans l'art de bondir, escalader, pivoter, sauter et rouler avec grâce et aisance, et c'est justement ce qu’Odeldahl ambitionnait de faire vivre au joueur. "C'est véritablement passionnant", annonce-t-il. "Ce ne sont pas des super-héros, seulement des gens bien entraînés qui tirent au maximum profit de leurs qualités et de leur agilité pour se mouvoir au sein d'environnements qui n'étaient à l'origine pas conçus pour de tels déplacements. C'est une analogie qu'on retrouve tout au long du jeu : la majorité des gens utilisent les routes et les rues pour se rendre d'un point A à un point B. Mais pas Faith. Elle est toujours en train d'emprunter des chemins de traverse et des itinéraires que les autres n'auraient même pas imaginés."
Pour transmettre au joueur la sensation de liberté qui anime Faith, DICE a apporté une attention extrême au processus de capture de mouvements. "Sur le plateau, techniquement, cela ne fait aucune différence", déclare Odeldahl. "Il y a toujours une personne en combinaison qui accomplit les mouvements voulus pendant qu'on enregistre."
Mais l'équipe doit également prendre en compte toute une série d'autres facteurs afin de transposer les mouvements saisis selon la perspective de la vision subjective. "On accroche la caméra à la tête de l'actrice et on fait particulièrement attention à ce que tous les mouvements aient l'air naturels depuis cet angle de vue", poursuit-il.
Dans la vie quotidienne, on a l'habitude de bouger les bras et les jambes sans s'en rendre compte mais, dans un jeu, ce n'est pas possible. On doit voir tout ce qui se passe à l'écran. C'est encore plus vrai pour les situations de combat ou de roulade à la sortie d'un long saut.
Miser sur la vue à la première personne pour un jeu d'action au rythme frénétique est un véritable pari, mais c'est la définition même du projet d'Odeldahl et de l'équipe DICE. "Personnellement", conclut-il, "j'espère que le public va jouer à notre jeu et s'enthousiasmer pour lui."
Retrouvez plus d'informations sur l'univers et la jouabilité de Mirror’s Edge Catalyst ici.
